dimanche 13 février 2011

La vanité des habillés

Le soleil brillait par un bel après-midi,
La lumière pénétrait dans la salle à dîner,
Chauffant les joues de notre beau marquis,
D'ennui et d'oisiveté son quotidien était fait.

Riche il était, de midi à minuit,
La grâce des astres l'avait touché,
Bien évidemment malgré lui,
Et au détriment de sa liberté.

Le ciel ne m'a pas béni,
Il m'a asservi,
Il a fait de moi son pantin,
Un bal masqué me divertira,
Ou je mourrais demain.

Convives et compagnons invités,
La fête pouvait commencer.

Lorsque débuta le manège de chiffon,
Le marquis se lassa,
Toutes ces culottes tournent... à quoi bon?
Je préfère en rester là.

Dans un élan de désespoir,
Le marquis se déshabilla,

Et laissa sa nudité entrevoir
L'homme qu'il n'était pas.

Car animal il était en fait,
Organes et tissus de la tête aux pieds,
La supercherie le fit passer pour une bête,
Aux yeux de l'audience qui le fit payer.

Ainsi promesse était tenue,
Car le marquis n'en avait plus.

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